1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 oint qu’elle n’est plus une entrave à la violence animale déchaînée dans le corps du joueur à la vue de la prairie rase où rebo
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 ateurs par quoi l’homme ne se distingue plus de l’ animal . Louée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompt
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
3 ue dans la description la plus réaliste de la vie animale . Et n’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il peut atteindre
4 re énergie physique. Partout rôdent des présences animales . Tandis que sur la plaine s’élève le long beuglement des taureaux et
5 e désir ». Une intelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlant note à
4 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
6 s l’eau des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais
7 erres précieuses en passant par toutes les formes animales . Pour lui, les choses n’ont d’intérêt que par les rapports qu’il leur
8 ’expliqua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’ animal devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mett
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
9 s plus cocasses, que la forme des fleurs, que les animaux qui circulent. Un auteur qui n’imite personne court bientôt le risque
10 plus souvent malencontreux, ou qu’il invente des animaux dont la complexité ne le cède en rien à celle de l’introspection la p
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
11 e par un « Torse de femme » de Marcel Gimond, des animaux pleins d’innocence et de drôlerie de Petersen. André Kertész, l’un de
7 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
12 es localisations de surfaces et temporaires. (Les animaux et les arbres ne sont pas révolutionnaires.) Et ce n’est pas qu’il ai
8 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
13 religieux. Elle traduira demain l’opposition des nations collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
14 mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des nations , les intérêts (?) du monde. Sylveire demande : que signifie « sauver
9 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
15 s l’eau des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais
16 erres précieuses en passant par toutes les formes animales . L’âme du monde palpite dans cette confidence. Il m’enseigne que la p
17 ’expliqua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’ animal devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mett
10 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
18 souriant de fauteuil en divan, portant de petits animaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à l’avent
11 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
19 e pas sous le soleil et nous entoure d’une rumeur animale tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des herbes et des bêtes.
20 ut l’apprentissage de la conduite des hommes, des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un sens plutôt
21 igne de santé.   Tacite prétend que l’élan est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il ne peut se couc
22 ve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit dans les clair
23 ls de l’homme à la nature sous toutes ses formes, animales , végétales, domestiquées ou catastrophiques. Je suis scandalisé quand
24 e sur le parc incertain. Palpitation lointaine et animale du silence. Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur ava
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
25 souriant de fauteuil en divan, portant de petits animaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à l’avent
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 e pas sous le soleil et nous entoure d’une rumeur animale tenace comme toutes ces odeurs de la terre, des herbes et des bêtes.
27 ut l’apprentissage de la conduite des hommes, des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un sens plutôt
28 — ces parvenus. Tacite prétend que l’élan est un animal aux jambes dépourvues d’articulations, en sorte qu’il ne peut se couc
29 ve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de la nuit dans les clair
30 ls de l’homme à la nature sous toutes ses formes, animales , végétales, domestiquées ou catastrophiques. Je suis scandalisé quand
31 e sur le parc incertain. Palpitation lointaine et animale du silence. Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur ava
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
32 la Vienne de Schubert — à l’heure où sombrent des nations sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever rayonnants dans la lu
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
33 s grande proportion d’habitants que dans d’autres nations de l’Europe. La plupart des citoyens suisses, qu’ils soient bourgeois
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
34 a proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les nations , les plus vastes patries n’ont jamais été vues par personne : c’est l
35 r les pieds, par le cœur, et le rassemblement des nations invisibles, on nous dit que tout les oppose, qu’il faut choisir l’un
17 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
36 titre significatif : « Les Mœurs et l’Esprit des nations 41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru récemment en
18 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
37 r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations . » (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en ré
38 gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
19 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
39 la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation , — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
20 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
40 ux melons. La France n’est plus contemporaine des nations qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’u
41 volutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la nation . Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 192
21 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
42 service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
43 çon de développer ce qui dans l’homme est le plus animal , le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Pap
23 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
44 e réalité, mais indestructible — qui demeure à la Nation , une fois l’État supprimé, une fois opérée la révolution personnalist
45 régionaliste, c’est une existence culturelle. Des nations débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on peut dire qu’e
24 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
46 collectivités, c’est l’histoire des peuples, des nations , des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
47 s disons destin du siècle, nous disons destin des nations , destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
48 és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation , la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
25 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
49 hercher leur origine spirituelle. Décadence de la nation française critique le nationalisme présent au nom de l’instinct qui r
26 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
50 e ardent des choses, des plantes éphémères et des animaux rugissants, se tient debout en plein midi de la vision, vêtu de sa ro
27 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
51 n enfant dans la neige avec une sorte d’innocence animale . La superstition rôde dans ces campagnes désertiques : il y a des fou
28 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
52 stin » souverain de la masse, de la classe, de la nation , du capital ou de l’État — car c’est de tout cela que se compose le d
53 tendez nous courber ? » La classe, le capital, la nation , les fameux « déterminismes historiques » ne sont rien que des créati
29 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
54 bsolument défaut sur la psychologie du bourgeois, animal visqueux et féroce dont il me semble que Léon Bloy a donné la descrip
30 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
55 empêcherait d’imposer ce parti à l’ensemble de la nation . Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est pas l’affirmation d’une po
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
56 s choses, dans les partis, dans l’État ou dans la nation un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais si nous
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
57 . Seul Pillau, le ministre, l’incarnation de leur nation , saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, B
58 tragique de leur patrie, l’idée profonde de leur nation , que Pillau définit comme la fidélité, et de tout sacrifier à cette f
59 rraient s’appliquer au destin de n’importe quelle nation , de n’importe quelle communauté. Le « fait nation », dans les dernièr
60 nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait nation  », dans les dernières phrases de Pillau, n’apparaît-il pas lié au seu
61 e sort de l’homme que sous l’aspect du sort de la nation  ? Tel est, je crois, le problème central qu’impose ce livre, et l’on
62 eut juger sainement la politique étrange de cette nation . Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien «
33 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
63 abord ce « fait-nation », et si on ne confond pas nation et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation cultur
64 nation », et si on ne confond pas nation et état, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région é
65 t, nation et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région économique. On n’est pas sûr, à lire Déat, qu’il
66 incipe spirituel, affectif et communautaire de la nation . Qu’est-ce qu’un plan de gouvernement qui paraît ignorer ce principe 
67 d’idées qui forme ce qu’on appelle l’esprit d’une nation , c’est-à-dire la nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une co
68 on appelle l’esprit d’une nation, c’est-à-dire la nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une communauté nouvelle, ce fe
69 u corporatisme fasciste. 14. Cf. Décadence de la nation française, par Aron et Dandieu, et les dissociations que nous faisons
70 tions que nous faisons sans cesse de patrie et de nation , de nationalisme et d’impérialisme. 15. Cf. Nous voulons, n° 9 de L’
34 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
71 n enfant dans la neige avec une sorte d’innocence animale . La superstition rôde dans ces campagnes désertiques ; il y a des fou
35 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
72 par Robert Aron et Arnaud Dandieu entre patrie et nation  ; ne pourrait-on pas dire que les communautés fondées par l’attacheme
73 — sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot nation dans son acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abord l’idéal de la
74 nsion nécessaire et féconde entre la patrie et la nation . La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vr
36 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
75 même erreur initiale sur l’homme. L’homme est un animal pensant, nous apprend-on dès l’école primaire. Il n’est ni ange, ni b
37 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
76 collectivités, c’est l’histoire des peuples, des nations , des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
77 s disons destin du siècle, nous disons destin des nations , destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
78 és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation , la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
38 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
79 un faux dieu (conscience morale, justice humaine, nation , peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
39 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
80 re, qui considère l’homme dans ce qu’il a de plus animal , de plus aveuglément soumis à la nature, et en même temps qui propose
40 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
81 il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation , Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
41 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
82 r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations . » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
83 gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
42 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
84 tung, toute expérience fasciste signifie pour une nation un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
85 n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «  nation  » est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
43 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
86 religieux. Elle traduira demain l’opposition des nations collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
87 mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des nations , les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
88 insi des conflits individu-société, petite-patrie nation culturelle, initiative privée-plan. 57. La seule révolution qu’elle
44 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
89 la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation , — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
45 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
90 service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
46 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
91 même erreur initiale sur l’homme. L’homme est un animal pensant, nous apprend-on dès l’école primaire. Il n’est ni ange ni bê
47 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
92 collectivités, c’est l’histoire des peuples, des nations , des classes, des races, des entreprises publiques ou privées. Ce n’e
93 s disons destin du siècle, nous disons destin des nations , destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme.
94 és, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation , la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles ont encore
48 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
95 un faux dieu (conscience morale, justice humaine, nation , peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyanc
49 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
96 re, qui considère l’homme dans ce qu’il a de plus animal , de plus aveuglément soumis à la nature, et en même temps qui propose
50 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
97 il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation , Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles,
51 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
98 r le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations . » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réali
99 gués par l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revendiquer dans leurs discours la défense des « valeu
52 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
100 tung, toute expérience fasciste signifie pour une nation un appauvrissement spirituel dont les conséquences peuvent être sécul
101 n par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une «  nation  » est clairement symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti
53 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
102 religieux. Elle traduira demain l’opposition des nations collectivistes et des patries personnalistes. Mais où sont les motifs
103 mateurs. Ce n’est pas sauver des entreprises, des nations , les intérêts (?) du monde. On nous demande : que signifie « sauver l
54 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
104 la personne un numéro. De la patrie on a fait la nation , — et des attachements humains, des chaînes sociales. Du travailleur
55 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
105 service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce. Morale officielle de la Tr
56 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
106 n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la nation . On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cr
107 ’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
108 é au parti avant la fidélité au bien commun de la nation . Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
109 crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
110 é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la nation et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
111 leurs », et y ajoutent celles de la race et de la nation , qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
112 ure —, d’autre part la science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
113 a science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
114 êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la nation . La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
115 n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation , mais, au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations,
116 at ou la nation, mais, au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
117 création de l’État — secteur organisé — et de la nation , idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
118 tat à la liberté créatrice de ceux qui forment la nation . C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons a
119 nde la pluralité des vocations, des idéaux et des nations , et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
120 ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la nation . Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
121 questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la nation . Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
122 e. 80. Les lecteurs de cette revue savent que la nation n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
123 ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la nation un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
57 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
124 utant, fermente et empoisonne la vie morale de la nation . Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervement. Les deux f
58 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
125 r plus le sort de l’homme que sous l’aspect de la nation  ? Tel est je crois le problème central qu’impose ce livre, et l’on ad
59 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
126 ut bien signifier l’opposition du peuple et de la nation  ? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu venir à cette altern
127 e et de la nation ? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on pu venir à cette alternative ? Lorsqu’à Valmy le général Kelle
128 llermann entraîne ses troupes au cri de « Vive la Nation  ! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Révolution ! » Ils ont
129 évolution ! » Ils ont raison. Pour nous, la vraie nation française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes
60 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
130 à Valmy entraîne ses troupes au cri de « Vive la Nation  ! » nation et peuple se confondaient alors dans la mystique de la rév
131 traîne ses troupes au cri de « Vive la Nation ! » nation et peuple se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Au
132 ire ». Faudrait-il en déduire que le peuple et la nation s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : voilà bien le
133 que l’opposition n’est pas entre le peuple et la nation — entre les noms — mais entre « national » et « populaire », c’est-à-
61 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
134 n des relations qu’entretiennent notre cité et la nation des clercs. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux
135 ’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la nation . « Qu’on nous entende bien. La pensée ne sera absente nulle part. Mai
62 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
136 placez tous les conflits dans le cadre rigide des nations . La nation-bloc, telle que vous la concevez, est un danger dès qu’ell
63 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
137 e à la transformation du monde. Autrement, il est animal , et soumis à la forme des choses, — à la commune dégradation. Ceux qu
138 s, le Soleil, la Terre, la Lune, les plantes, les animaux et les pierres parlaient et prophétisaient, pareils aux prophètes. C’
139 e a un visage et une vision, ce que n’ont pas les animaux  ; c’est pourquoi l’homme est héroïque. Il faut noter ici un trait bie
64 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
140 i a fait la Révolution de 89, et qui est déjà une nation . Mais condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamn
141 ’est la communion du cœur avec chaque homme de la nation allemande. » De nouveau dressés, saluant à la romaine, ils pleuraient
142 me de la masse, l’obscur et puissant esprit de la nation , que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le
65 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
143 ns, mais au contraire d’obtenir l’unanimité de la nation sur une question vitale. La « lutte électorale » revenait ainsi à la
144 cient pas forcément de la véritable volonté de la nation … Pour moi, ajoutait-il, je viens faire appel à vous tous pour la troi
145 and fondamental est aujourd’hui de constituer une nation unitaire, centralisée, une solide base mystique et étatique pour les
66 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
146 ustrer en remplaçant « esprit ou « autorité » par nation française, et « pouvoirs institués » par Conseil des ministres et Par
67 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
147 n’est plus clairement aperçu, dans l’élite de la nation . On sent qu’un homme humain, intelligent, honnête et doué de sens cri
148 ’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses forces créatrices. Le but est d’abord
149 é au parti avant la fidélité au bien commun de la nation . Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît rouler d’elle-mêm
150 crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence de scrupules qui rappelle des temps fort décriés : c
151 é des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la nation et de ses intérêts supérieurs, que la moderne féodalité des trusts et
152 leurs », et y ajoutent celles de la race et de la nation , qui donnent à l’ensemble un dynamisme physique autrement impressionn
153 ure —, d’autre part la science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la Franc
154 a science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieure. Dans le cas de la France, si un homme se sent
155 êts » de l’État, ou au nom des « intérêts » de la nation . La politique reste quelque chose d’extérieur à son être véritable. D
156 n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation , mais au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations, l
157 tat ou la nation, mais au contraire, l’État et la nation ne sont que les émanations, les représentations extérieures de la ten
158 création de l’État — secteur organisé — et de la nation , idéal commun. Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant ê
159 nde la pluralité des vocations, des idéaux et des nations , et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode d
160 ériels aux œuvres spirituelles, enfin l’État à la nation . Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la morale privée
161 questions de vie ou de mort pour l’ensemble de la nation . Ceux qui leur donneront une réponse efficace, donneront du même coup
162 e… 45. Les lecteurs de cette revue savent que la nation n’est une expression de l’universel qu’en raison de l’impuissance hum
163 ux-mêmes de donner à ce que nous disons ici de la nation un sens absolu de nationalisme autarchique qui est à l’opposé de notr
68 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
164 nivore, amateur de catastrophes et de crimes. Les animaux se mangent entre eux, les hommes périssent par accident, la terre tre
69 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
165 e but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or cette mesu
166 d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations  : celles qu’on dit vieilles, et celles qui se disent rajeunies. Les v
167 , et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
168 gardé un certain nombre de possibilités dont les nations plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
169 it : ces deux traits définissent l’atmosphère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
170 re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les nations « rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
171 unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
172 osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
173 uvent sans preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
174 sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation . C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
175 est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
176 « totalitaire ». Là où depuis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
177 s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation — reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
178 nstituent pas un danger interne pour les vieilles nations libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
179 es ou parlementaires professionnels, coupés de la nation vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
180 cines. Notre seule chance de salut, à nous autres nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
181 brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’ animal en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
182 er : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
70 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
183 lime, tout comme l’autre, mais cette fois du côté animal . C’est un idéal quand même : celui de la luxure. Et c’est encore une
71 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
184 discours et les articles de journaux, avec état, nation , mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
72 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
185 ée sur le sens de certains maîtres-mots : esprit, nation , révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions précaire
73 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
186 leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la nation et de son « honneur ». Cette situation dicte à Hitler les grandes lig
187 Une seule réalité fonde à ses yeux l’unité de la nation allemande : celle de la race. Mais pour la rendre populaire, il faut
188 es 200 familles du racisme57, les « ennemis de la nation  ». 2° Lutte contre l’étranger. — Là encore, Hitler va trouver une bas
189 haines communes sur laquelle puisse s’unifier la nation . Le Diktat de Versailles, signé par des diplomates lâches ou traîtres
190 nt l’action paraissait néfaste aux intérêts de la nation . Pour le reste, la tactique d’Hitler rappelle plutôt celle des lénini
191 s’abat sans scrupule humain sur les ennemis de la nation  : toujours, il faut « faire vite », déjouer un complot à la dernière
192 dépassement ne sera pas amorcé par la France, les nations jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imita
193 nisme, l’esprit centralisateur, le principe de la nation armée, disciplinée dans un cadre rigide, tout cela ne cesse d’être st
74 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
194 homme n’est pas un point de vue abstrait, mais un animal créateur ; et ce n’est pas ce qu’il pense de sa sincérité qui m’intér
195 oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la nation , le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
75 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
196 discours et les articles de journaux, avec état, nation , mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc.
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
197 les et leurs élites, entre les classes, entre les nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
198 nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation , entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
77 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
199 uand il est question de l’Allemagne. C’est que la nation française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
200 en général, à côté d’elle, la volonté d’être une nation . Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
201 l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation  ! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
202 s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la nation allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
203 a mesure, et son incarnation visible à tous. « La nation est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
204 onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la nation . La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
205 aboration judicieuse de tous les organismes de la nation  », dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
206 parole du Führer est « la volonté organisée de la nation  ». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
207 fois plébiscité par une formidable majorité de la nation . « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
78 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
208 e but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
79 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
209 rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation . Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
210 d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations  : celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
211 s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
212 gardé un certain nombre de possibilités dont les nations plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
213 it : ces deux traits définissent l’atmosphère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
214 re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les nations « rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
215 unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
216 osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
217 uvent sans preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
218 sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation . C’est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Eur
219 est à la faveur d’une famine que les plus grandes nations de l’Europe moderne ont découvert le sens de leur histoire et l’aveni
220 -guerre. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
221 jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
222 les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
223 s cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
224 ins totalitaire. Là où depuis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
225 s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation  — reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
226 nstituent pas un danger interne pour les vieilles nations libérales, elles constituent cependant une menace extérieure matériel
227 es ou parlementaires professionnels, coupés de la nation vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
228 cines. Notre seule chance de salut, à nous autres nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
229 brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’ animal en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
230 er : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
80 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
231 culture et aux activités les plus diverses de la nation  ; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
81 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
232 ur à justifier les passions d’une classe ou d’une nation . Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
82 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
233 faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
234 phique, il correspond à la réalité profonde de la Nation , à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
235 ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des nations depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
83 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
236 homme n’est pas un point de vue abstrait, mais un animal créateur ; et ce n’est pas ce qu’il pense de sa sincérité qui m’intér
237 oment où son objet (Dieu, la culture, l’amour, la nation , le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être pré
84 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
238 discours et les articles de journaux, avec État, nation , mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, esprit de clo
85 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
239 les et leurs élites, entre les classes, entre les nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation, entre les actes de c
240 nations de l’Europe, entre les hommes d’une même nation , entre les actes de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misèr
86 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
241 uand il est question de l’Allemagne. C’est que la nation française existe depuis 1789 ; et qu’elle existe même si réellement q
242 en général, à côté d’elle, la volonté d’être une nation . Un Français qui proclame aujourd’hui, à grand éclat, qu’il veut être
243 l » cela ne rend plus du tout le son du « Vive la Nation  ! » de Valmy… C’est pourquoi le Français moyen traduit national-socia
244 s combattants, je suis enfin l’annonciateur de la nation allemande à venir. C’était l’incarnation de la commune mesure, la fin
245 a mesure, et son incarnation visible à tous. « La nation est le contenu et la substance de l’empire. Elle est le but de tout o
246 onner le pain, d’abord rendre sa « liberté » à la nation . La culture viendrait après : on la taxait pour le moment de superstr
247 aboration judicieuse de tous les organismes de la nation  », dit Rosenberg. Et il ajoute que « la révolution (nationale-sociali
248 parole du Führer est « la volonté organisée de la nation  ». Dans les deux régimes, on s’efforcera de démontrer que d’autant pl
249 fois plébiscité par une formidable majorité de la nation . « Führer » signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (D
87 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
250 e but soit ici la société prolétarienne, et là la nation allemande, qui sont censées configurer la culture. 2° Or cette mesure
88 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
251 rre ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation . Le signe irréfutable de la présence d’un grand dessein, c’est l’inca
252 d’aujourd’hui. Dans cette Europe, deux espèces de nations  : celles qu’on dit vieilles et celles qui se disent rajeunies. Les vi
253 s et celles qui se disent rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une vie à bien des égards plus facile et plus libre que
254 gardé un certain nombre de possibilités dont les nations plus jeunes se sont volontairement privées. Elles s’honorent d’avoir
255 it : ces deux traits définissent l’atmosphère des nations libérales d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de cette libe
256 re. Et l’on s’occupe en attendant à critiquer les nations « rajeunies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites
257 unies ». C’est le dernier lieu commun vivant. Les nations dites rajeunies sont celles qui ont fait ou subi depuis la guerre une
258 osé, ces deux traits définissent l’atmosphère des nations rajeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail.
259 uvent sans preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’
260 sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation , ou des fantasmes de compensation qui en tiendrons lieu pour un temps
261 n temps. Si l’Europe d’aujourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’hist
262 jourd’hui est divisée en nations « rajeunies » et nations vieilles, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « raje
263 les, cela s’explique d’abord par l’histoire : les nations « rajeunies » sont tout simplement celles qui n’avaient pas encore d’
264 s cela s’explique ensuite par la misère : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opp
265 otalitaire. Là où depuis deux ou trois siècles la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plu
266 s réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation  — reste superficiel et arbitraire tant qu’il ne tient pas compte des
267 nstituent pas un danger interne pour les vieilles nations libérales, elles n’en sont pas moins une menace extérieure matérielle
268 es ou parlementaires professionnels, coupés de la nation vivante et prisonniers d’une tradition qui survit sans grandeur à ses
269 cines. Notre seule chance de salut, à nous autres nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance
270 brer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’ animal en nous qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous
271 er : ici commence un monde étrange, ici règne une nation dont nous ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point par volon
89 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
272 culture et aux activités les plus diverses de la nation  ; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce qu
90 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
273 ur à justifier les passions d’une classe ou d’une nation . Mais l’esprit n’a pas de pouvoir, s’il refuse d’être initiateur. L’e
91 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
274 faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant qu’à l’individ
275 phique, il correspond à la réalité profonde de la Nation , à la réalité précise du Parti. Nous n’avons pas à « corriger » de te
276 ntradictions qui empêtrent nos vies et la vie des nations depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a perdu la vis
92 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
277 les rapports de la politique, de l’économie de la nation et de la culture sont un peu moins simplets que ces partisans ne le c
93 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
278 et de lettres de noblesse, et grands prêteurs. La Nation , c’est alors la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Le peuple n’es
94 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
279 vain et du public, ou même de la culture et de la nation , qui se pose enfin dans son urgence et son ampleur. Pourquoi lit-on s
95 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
280 voulu se séparer des intérêts fondamentaux de la nation . Ce phénomène est apparu dès le romantisme, avec la théorie de l’art
281 ement des préoccupations, jugées vulgaires, de la nation  ; tandis que les autres spéculaient commercialement sur la paresse de
282 sent qu’il est en communion avec les soucis de la nation , sa vie réelle et sa nature profonde. Mais un tel redressement de la
283 Suisses, plus vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent. Et c’est pourquoi enfin, j’y reviens, acheter des
96 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
284 vie publique, et dans les couches profondes de la nation . Je dis que la crise de la culture est dans la rue. Je dis que la cul
97 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
285 tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une nation qui dévoue tous ses enthousiasmes aux soins que réclame la vieillesse
98 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
286 rolétariat, prospérité, abondance, grandeur de la nation … mythes qu’il faut ensuite imposer de force à la conscience de tout u
99 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
287 diverses activités de l’homme dans le cadre de la nation . Essayons donc de définir le mot « violence », c’est-à-dire de décrir
100 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
288 es de province où se rencontrent les femmes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïcard, il accuse